Benjamin Loveluck

Benjamin Loveluck est maître de conférences à Télécom Paris et chercheur associé au CERSA (CNRS-Paris 2). Ses recherches croisent la sociologie du numérique et la théorie politique, et portent sur les pratiques politiques en ligne, les libertés numériques et les transformations de l’espace public. Il s’est également intéressé à l’histoire d’internet, aux idéologies qui le traversent et aux économies politiques de l’information, et a notamment publié Réseaux, libertés et contrôle. Une généalogie politique d’internet (Armand Colin, 2015).

Benjamin Loveluck a participé à différents projets de recherche portant aussi bien sur la topologie des diasporas en ligne (e-Diasporas Atlas | http://www.e-diasporas.fr) que sur la circulation de l’information internationale (Geomedia | https://geomedia.hypotheses.org), ou encore sur les formes d’innovation socio-technique et de production collaborative au sein de communautés peer-to-peer orientées vers les communs (P2Pvalue European project | http://p2pvalue.eu).

Il a aussi étudié les mécanismes de gouvernance de plateformes décentralisées telles que Bitcoin, et plus récemment ses recherches se sont tournées vers les mobilisations et l’action collective en ligne, en particulier les formes de dénonciation et d’intervention visant à « rendre justice » en ligne qui peuvent être qualifiées de vigilantisme numérique.

Quelques publications

Ouvrages

  • Loveluck, B. (2015), Réseaux, libertés et contrôle. Une généalogie politique d’internet, Paris, Armand Colin
  • Loveluck, B. (2018), Redes, liberdades e controle. Uma genealogia política da internet, Petrópolis, RJ, Vozes

Articles de revues à comité de lecture

  • Loveluck, B. (2019), “The many shades of digital vigilantism. A typology of online self-justice”, Global Crime
  • Loveluck, B. (2016), “Le vigilantisme numérique, entre dénonciation et sanction. Auto-justice en ligne et agencements de la visibilité”, Politix vol. 29 n° 115, p. 127-153
  • De Filippi, P. et Loveluck, B. (2016), “The invisible politics of Bitcoin: governance crisis of a decentralized infrastructure”, Internet Policy Review vol. 5 n° 4 [https://policyreview.info/articles/analysis/invisible-politics-bitcoin-governance-crisis-decentralised-infrastructure]
  • Grasland, C., Lamarche-Perrin, R., Loveluck, B. et Pécout, H. (2016), “L’agenda géomédiatique international : analyse multidimensionnelle des flux d’actualité”, L’Espace géographique vol. 45 n° 1, p. 25-43
  • Loveluck, B. (2015), “Internet, une société contre l’Etat ? Libéralisme informationnel et économies politiques de l’auto-organisation en régime numérique”, Réseaux n° 192, p. 235-270 (trans. 2017, “The Internet: a society against the state? Informational liberalism and political economies of self-organization in the digital regime”)
  • Diminescu, D. et Loveluck, B. (2014), “Traces of dispersion: online media and diasporic identities”, Crossings: Journal of Migration & Culture vol. 5 n° 1, p. 23-39

Chapitres d’ouvrages collectifs

  • Loveluck, B. (2017), “La démocratie au prisme du numérique”, in Penser et panser la démocratie, dir. P. Troude-Chastenet, Paris, Classiques, Garnier, p. 145-166
  • Loveluck, B. (2016), “Vers une économie politique des données : le pouvoir à l’aune des data”, in Open Data et Big Data. Nouveaux défis pour la vie privée, dir. D. Bourcier et P. De Filippi, Paris, Mare & Martin, p. 245-262
  • Loveluck, B. (2016), “Les formes du pouvoir sur Internet”, in La Communication. Des relations interpersonnelles aux réseaux sociaux, dir. J.-F. Dortier, Auxerre, Sciences Humaines éditions
  • Loveluck, B. (2016), “Qu’est-ce qu’une communauté sur Internet ?”, in La Communication. Des relations interpersonnelles aux réseaux sociaux, dir. J.-F. Dortier, Auxerre, Sciences Humaines éditions
  • Loveluck, B. (2015), “Digital citizenship and social inclusion: uses of ICTs by migrant populations and minority groups” in Virtual Citizenship? Roma Communities, Inclusion Policies, Participation and ICT Tools, dir. A. Alietti et V. Riniolo, Milano, McGraw-Hill, p. 89-96